Un monde où il faut se faire clairement connaître #2 Troubles parmi les travailleurs

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Dans le « Far West » ou « l’Extrême-Occident », des conflits avaient déjà surgi au sein de la population indigène alors qu’une prospérité croissante avait eu lieu entre les différents peuples, une alliance était le seul moyen de résoudre ces conflits et c’est pourquoi la confédération iroquoise fut fondée.

Les Haudenosaunee se considéraient comme une fière nation guerrière et s’appelaient à l’origine Ongwe Hongwe, « des hommes qui surpassent tous les autres » ; pourtant, à leur apogée, ils pouvaient élever au maximum mille guerriers.

Faire de l’extérieur aux autres n’était pas nouveau, mais il s’agissait de la hache de guerre à cause d’autres personnes matériellement mieux loties.

Le 17 mars 1768, le surintendant britannique des Affaires indiennes, Sir William Johnson, conclut un accord de paix avec les dirigeants des Six Nations de la Confédération iroquoise (les nations tribales Mohawk, Onondaga, Oneida, Cayuga, Seneca et Tuscarora) du Pays d’Amérique du Nord, ainsi qu’avec les chefs Oconostota et Attakullakulla de la nation Cherokee sur les terres sud-américaines.

Dix jours plus tard, Catherine la Grande de Russie envoie des troupes sous les ordres du général Piotr Krechetnikov pour intervenir dans une guerre civile en Pologne, à la demande du roi polonais Stanisław II Auguste, une décision qui mènera finalement aux partitions de la Pologne.

D’un côté, il y a une fusion des peuples tandis que de l’autre, il y a une division.

Le 5 avril 1768, la Chambre de commerce de New York, la première du genre dans les colonies américaines, est établie dans le Nouveau Monde, il est clair que l’on pense à faciliter le commerce des marchandises et à les voir comme une source possible d’enrichissement, et cela peut bien poser la question « de qui l’enrichissement » »?

Ceux qui assurent le lien maritime entre l’ancien et le nouveau monde et ceux qui débarquent de la nourriture et des marchandises en Grande-Bretagne sont fatigués de leur salaire de famine. Cette année-là, à Sunderland, les voiles sont abaissées par les marins, pour renforcer leurs griefs et leurs revendications en faveur de meilleures conditions de travail. Ce fut l’un des premiers arrêts de travail majeurs et elle fut alors considérée comme un ‘muitery’. Depuis cette mutinerie, au cours de laquelle les marins ont baissé leurs voiles (‘striking the sails’), le mot « strike » s’est établi en langue anglaise comme une indication d’un arrêt de travail ou d’une grève.

La mutinerie terrestre pour de meilleures conditions de travail et de travail, la grève, allait rapidement se développer au début de l’Angleterre industrielle.

Cent ans plus tard, ces conditions de travail ne s’étaient pas vraiment améliorées et le mécontentement était si grand que beaucoup n’étaient plus intéressés à y rester dans l’Angleterre humide ou dans l’Écosse froide.

Au cours du siècle, caractérisé par des progrès scientifiques sans précédent et une attitude envers la vie qui se concentre de plus en plus sur une philosophie matérialiste de la vie, il y a un ressentiment parmi les gens parce que les riches deviennent de plus en plus riches tandis que les travailleurs ordinaires doivent travailler. de plus en plus dur pour joindre les deux bouts.

Dans plusieurs régions, un sentiment de bouffon émerge également selon lequel il faut sauver sa propre région et pouvoir la gérer soi-même, le nationalisme émerge et certains groupes vont également exiger des autres que s’ils veulent y appartenir, ils devront s’adapter à leur nationalisme ouvre la voie à la légitimation des divisions raciales, ethniques et religieuses, attaquer ou réprimer les minorités et porter atteinte aux droits de l’homme et à la démocratie.

Certains groupes confessionnels sont soit ciblés, soit accusés des difficultés qui existent. En Europe centrale et orientale, un nationalisme ethnique a émergé dans lequel la langue que l’on parlait ou la religion que l’on pratiquait deviendrait décisive pour être aimé ou détesté. Les chefs de gouvernement en ont profité particulièrement commodément pour blâmer les autres et ainsi les stigmatiser, en conséquence, les Juifs, par exemple, ont commencé à vivre une période très difficile, notamment parce que leur travail et leurs activités financières étaient une épine dans le pied pour ceux qui possédaient peu de choses.
L’Église catholique romaine a attisé le feu en les accusant à nouveau d’assassiner Jésus. Par ailleurs, l’Église catholique ainsi que l’Église anglicane ont également dénoncé avec acharnement d’autres croyants, en particulier ceux qui ne souhaitaient pas accepter la Trinité, comme certains anabaptistes et baptistes, dont les Bretheren ou Frères, qui étaient convaincus que seule la Bible avait le pouvoir de dire la vérité et adhéraient ainsi à la sola scriptura.

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Les paroles de Dieu pour le pèlerinage #1 L’homme du vingtième siècle et le processus de pèlerinage

Les paroles de Dieu pour le pèlerinage

La Parole de Dieu a quelque chose à dire au pèlerin du XXe siècle comme à ceux de toujours. Elle a, de plus, un rôle spécifique à jouer dans la démarche propre du pèlerinage.

L’homme du XXe siècle et le pèlerinage

Personnes en trek ou en pèlerinage en Bulgarie

Les gens en trek ou pèlerinage Les ‘pèlerinages répondent à un besoin de l’homme moderne : celui de sortir du cadre contraignant de sa *vie quotidienne (le tourbillon des affaires, le cycle infernal de l’argent, l’inhumanité des conditions de ‘travail). Il veut expérimenter sa ‘liberté, se retrouver lui-même hors du bruit de la rue, des sonneries du téléphone, de l’atmosphère empestée des villes. Paradoxe de la civilisation : le phénomène d’urbanisation va de pair avec celui du tourisme. Le citadin, volontiers, devient nomade pour toute une série d’«exodes» qui se multiplient à longueur d’année.

Sur le plan spirituel et religieux, ce besoin s’exprimera par un appel plus ou moins conscient à profiter des vacances pour faire le point, par rapport à « l’essentiel », c’est-à-dire par rapport au sens de sa *vie et de sa *mort, par rapport à sa ‘vocation, par rapport à ‘Dieu et au ‘Christ : besoin de ‘prier, de se «ressourcer», de se «retremper» dans quelque lieu où Dieu parle davantage au cœur, «comme un ami parle à son ami…».

La démarche du pèlerinage

Individuellement ou en groupe, le pèlerin (ou le touriste) se met en route ; il s’arrête quelques minutes, quelques heures, un ou plusieurs jours dans un de ces «lieux où souffle ‘l’Esprit», comme disait naguère Maurice Barrés. Le ‘Sanctuaire qui l’accueille est alors pour lui le «havre de grâce» providentiel où il lui sera possible de faire halte, de reprendre haleine, de se libérer du fardeau de ses ‘péchés’, de découvrir le vrai nom et le vrai visage de celui qu’il est venu ‘rencontrer et qui est ‘amour’, de repartir enfin après avoir « rectifié la position» et renouvelé son ‘engagement au service des hommes ses frères. Si peu que se soit prolongé son séjour, son ‘pèlerinage lui aura permis de rencontrer aussi un autre visage de l’*Église. Il se retrouve soudain au coude-à-coude avec des hommes et des femmes de toutes provenances, de toutes classes sociales, de couleurs et de races différentes, et comme englouti pour un temps dans la foule de ces «‘pauvres» qui mettent en Dieu toute leur ‘espérance, des inconnus jusque-là en qui il découvre des frères, auxquels l’unit un même ‘amour. La présence des malades au sein même du pèlerinage l’aidera à prendre conscience du problème de la ‘souffrance et des responsabilités qui en découlent pour lui à l’égard de ses frères les plus défavorisés.

 

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